23/02/2015

Un hiver à Clermont-Ferrand.


Et si je vous amenais en balade avec moi dans les rues de Clermont, découvrir quelques détails de nos belles fontaines en pierres noires, de nos places et nos jardins ?





    Au fond de l'hiver, l'eau des fontaines se fige... 



Les étangs se glacent.



Les oiseaux se mettent en boule et attendent que ça passe.


 Envie de faire comme eux...





 Les drôles d'oiseaux de la cathédrale se parent d'un beau manteau.


L'ensemble du bestiaire en lave de la ville aussi.




Clermont sous la neige.
Une ville en noir et blanc. 




Les fontaines gelées prennent des airs lugubres mais un brin de soleil suffit à les faire scintiller.


L'Office du Tourisme propose un circuit des fontaines, une chouette promenade à pied pour découvrir la ville de Clermont, de fontaine en fontaine. Je l'avais testée un matin de canicule où le besoin de fraîcheur se faisait ressentir. C'est sûr que l'on a plus envie de paresser sur un banc en se laissant bercer par le clapotis de l'eau en été mais l'hiver, sculpture dans la pierre et sculpture de glace se mêlant, le spectacle vaut le détour non ?


Sur les murs de pierre de Volvic aux abords des fontaines, cet été, j'ai commencé à voir apparaître des formes étranges qui m'interpellaient... C'était bizarre ces traces d'eau sur le mur, à cette hauteur... et c'est moi ou ça représente des personnages ? mais oui, là c'est un visage, ici une main !
D'un seul coup, toute une fresque se dévoile.


L'auteur Grégory Vacher et son travail sont bien connus des Clermontois maintenant. On le croise souvent. J'avais envie de partager son travail avec vous. Je le trouve si atypique et intéressant.  Une bouteille d'eau percée, un mur de pierre de Volvic... avec lui, la peinture à l'eau prend un autre sens.


A chaque fois que je tombe sur ses personnages, je me sens toujours très chanceuse d'être "au bon endroit au bon moment". Les formes s'estompent si vite. 
Si je passe au début du travail, je m'arrange toujours pour repasser et voir l'avancée de la fresque... ou comment faire des virons et des virons dans le centre ville...


Pas de dégradation, juste de l'art et pour nous juste la surprise de découvrir une nouvelle histoire.



Qu'il fasse beau, qu'il vente, de jour comme de nuit, été comme hiver, en flânant près des fontaines et des murs en pierres noires, vous avez des chances de voir ses œuvres éphémères. En tout cas, c'est tout ce que je vous souhaite ! 

Si vous avez envie d'en savoir un peu plus sur Grégory Vacher, je vous envoie à cet article de La Montagne.

16/02/2015

[DIY] Mosaïque, mode d'emploi.

J'ai commencé la mosaïque sur un coup de cœur. Je n'ai pas pris de cours, j'ai acheté le matériel de base et j'ai foncé tête baissée. Je me suis posé bien des questions, seule devant ma planche de bois, j'ai fait de belles erreurs et j'en ferai encore, je ne me fais pas d'illusion là dessus. J'avais juste envie de partager avec ceux qui voudraient se lancer à leur tour, les bases à connaître et les quelques pièges à éviter (en tout cas, tous ceux dans lesquels j'ai sauté à pieds joints). 

Au niveau du matériel, la base c'est :


- Le support : je conseillerais pour débuter du contreplaqué ou du MDF. Mais sachez-le, tout support peut convenir du moment qu'il est solide (boîte en fer, objets en terre cuite, verre, pierre, plastique épais, meuble en bois...) et qu'il ne craint pas trop l'humidité (évitez le carton !).
Une des questions que je me suis posée en débutant : est-ce que je peux m'attaquer à un pot de fleur, à une surface incurvée ?
La réponse est oui mais vous n'allez pas vous faciliter la tâche.
Il faut couper les morceaux assez finement. Ils ont tendance à glisser contre les parois et il faut attendre que chaque partie sèche pour pouvoir tourner votre ouvrage et continuer. 

- La colle : en règle générale, la colle blanche suffit pour la plupart des matériaux. Si vous vous attaquez à des supports plus originaux alors pensez à prendre une colle adéquate (référez vous aux étiquettes). Certaines personnes préfèrent l'appliquer au pinceau. Dans les magasins de loisirs créatifs, elle est souvent vendue sous forme de "biberon" et personnellement, je trouve ça plus pratique pour poser la pointe de colle nécessaire à l'arrière des morceaux à coller.

- Les pinces japonaises : entre 10 et 20 euros à l'achat et relativement inusables (des années que j'ai la mienne et elle n'a pas bougé). C'est l'outil de base à avoir pour casser les tesselles.

- Les pinces zag-zag : un nom rigolo et des petites roulettes ! Elles sont plus chères que les précédentes et je dois dire que je m'en sers assez peu. Il arrive que je les dégaine face à une tesselle rebelle mais j'ai pris mes habitudes avec les pinces japonaises et je suis plus à l'aise avec. Je sais pourtant que certains mosaïstes ne jurent que par elles. Les goûts, les couleurs... Il faut tester pour se rendre compte mais pour débuter et se faire une idée de ce qu'est la mosaïque, je conseille plutôt l'achat des pinces japonaises.

Où trouver le matériel ?
 

Je me fournis essentiellement dans les magasins de loisirs créatifs-beaux arts-décoration (Dalbe, Arteis...), adresses que je recommanderais aux débutants. Vu ma consommation, je me fournis aussi dans les grandes enseignes de bricolage, notamment pour le ciment et la découpe du bois. Je picore sur des sites spécialisés pour des matériaux très précis. Je vous en conseillerais trois :
- Championnet Carrelage
- Côté Mosaïque
- Made in Mosaic

Mais attention, la mosaïque, c'est lourd et les frais de port ne sont pas négligeables ! 
 

Premier piège à éviter : ne partez pas à l'aventure, prenez le temps de réfléchir à votre projet et surtout, le dessiner.
Une fois les pièces collées, votre mosaïque sera figée (et vos erreurs avec).
La seule manière de limiter les regrets est de prendre son temps dans les phases préparatoires. Dessiner, effacer, recommencer jusqu'à être satisfait.

J'ai peu de conseils à donner sur le dessin en lui-même. Pour moi, le dessin est un espace de liberté absolue. Il faut avant tout se faire plaisir.
La seule particularité du dessin dans le cadre de la mosaïque est la suivante : qui dit détails, dit découpes fines (et dit galères). Pour votre première mosaïque, envisagez des formes assez simples et si vous voulez faire quelque chose de détaillée, pensez plutôt grand format.


Votre dessin vous convient ? Parlons alors un peu des tesselles et là, j'ai envie de dire : bienvenue dans le monde merveilleux des mosaïstes !


Je ne pourrais pas détailler la multitude des matériaux qui existent. Je découvre des matières tous les jours. Pour vous rendre compte de cette merveilleuse palette, je vous invite à aller visiter le site de Championnet carrelage, à ma connaissance le site le plus fourni et véritable caverne d'Ali Baba. Flânez et laissez-vous inspirer par les textures.
Ce sera la majeure partie de vos achats puisqu'une fois qu'on a acheté sa pince, on est tranquille. Niveau budget,
ça peut aller de 0.80 euros les 100g à plus de 5 euros LA pièce.
Je ne vais parler ici que des grandes catégories les plus courantes, celles que vous trouverez facilement dans les magasins de loisirs créatifs, les plus abordables, les plus faciles à travailler (et accessoirement mes préférées). 


Vous pouvez tout à fait mélanger les matières (émaux, grès, bulles ou tiges de verre, faïences, nacres, miroirs, galets japonais...) dans votre travail et créer ainsi des contrastes intéressants mais pensez à vérifier qu'ils ont la même épaisseur (à moins que vous vouliez justement travailler sur les effets de profondeurs).
Ces trois matériaux ci-dessous se marient sans problème. 


- Les émaux de Briare sont ceux que j'utilise le plus. J'aime leurs reflets et ils supportent des coupes très très fines sans s'effriter. Le nuancier est assez limité mais très beau. Dans la même nuance, les teintes changent légèrement d'un carreau à l'autre et j'aime bien l'effet que ça donne sur l'ensemble.
Il existe aussi une gamme mat, la gamme Mazurka, rarement disponible en magasin, il est possible de la commander.  
 
- Le grès cérame (non émaillé) est absolument sans brillance et propose un aspect assez brut. Il est très solide et me semble peut-être légèrement plus raide à la découpe ce qui rend plus difficile l'obtention de morceaux très fins.

- La pâte de verre est celle des trois qui propose le plus de coloris et d'aspects différents : pailletée, irisée, marbrée, transparente... Si vous voulez faire une mosaïque sans découpe, juste dans la juxtaposition des carreaux ou du pixel art, c'est celle que je conseillerais. Elle se casse facilement et peut-être trop facilement à mon goût. Les carreaux sont striés sous l'envers (plus ou moins selon les fabricants) pour faciliter l'adhérence de la colle mais personnellement, ça m'enquiquine. 
Moi qui aime travailler avec de fins morceaux, je me retrouve avec des morceaux bancals et difficiles à faire tenir (sur la photo ci-dessous, on se rend bien compte que si on coupe en petits morceaux, le dessous ne devient absolument plus plat). Les textures sont trop intéressantes pour que je m'en passe mais ce n'est pas ce que je préfère travailler.


Bon maintenant faut se lancer, faut commencer à couper !

Au début, il y a de grandes chances qu'il y ait des ratés. Ça va exploser en éclats de tous les côtés et la coupe sera anarchique (ou alors c'est que vous avez vraiment ça dans le sang... ou que j'explique super bien...).
Pour votre sécurité, il est indispensable d'utiliser des lunettes de protection 

Je ne plaisante pas, il y aura plein d'éclats et d'échardes partout et le danger est réel. Avec un œil en moins, on mosaïque beaucoup moins bien. Protégez-vous et tout ira bien.
J'ai aussi toujours des pansements pas loin quand je travaille. C'est presque inévitable qu'à un moment où un autre une écharde se plante dans la peau.
Il y aura aussi beaucoup de poussières de matériaux.
La mosaïque n'est pas un loisir propre. Armez-vous d'une balayette et d'un aspirateur et autant que possible gardez-vous un endroit dédié à la mosaïque.

(pas à côté de la nourriture, pas à côté de votre lit, pas avec de jeunes enfants qui gambadent à côté, etc...)



La pince s'utilise comme sur la photo, partie arrondie au milieu de la pièce à couper (j'ai coupé en utilisant la pince dans l'autre sens pendant des années, ça marche aussi mais c'est pas très orthodoxe comme méthode ^^). Placée comme sur la photo, vous obtiendrez deux rectangles. Pour obtenir deux triangles, placez votre pince sur la diagonale, du centre à une pointe du carré. Voilà les bases de la découpe.
Ça ne demande pas beaucoup de force. C'est juste un coup à prendre, à force d'utilisation on arrive à comprendre comment les matériaux fonctionnent et on en fait ce qu'on veut. Ne vous découragez pas, on finit par les dompter ces carreaux !


Avec ma mosaïque, il n'y a aucun gâchis. Ne jetez pas les pièces restantes, elles finiront toujours par trouver une place dans une autre mosaïque. Le hasard fait parfois bien les choses, une pièce bizarroïde sera parfaite pour faire un détail d'un visage difficile à obtenir par la découpe.


C'est un peu comme faire un puzzle mais chaque pièce ici trouve sa place sans difficulté. Si elle ne rentre pas à l'endroit voulu, il suffit de la recouper ou de la rogner avec la pince.


Une fois toutes les pièces collées, laissez sécher plusieurs heures. On a beau être pressé de voir le résultat final, mieux vaut être patient et remettre le ciment au lendemain. Les pièces qui se décollent au moment de la pose du ciment, j'ai testé et c'est vraiment la poisse !


Passons aux joints. Le ciment est essentiel. Ce n'est pas juste quelque chose que l'on place pour fixer les tesselles et finir le travail. C'est vraiment un élément à part entière de l'ouvrage final auquel il faut penser dès le début. On peut vraiment s'amuser avec, le rendre plus ou moins présent, s'en servir pour souligner une forme et même l'incorporer au dessin...

Il se présente sous forme de poudre à diluer dans l'eau. Il se trouve en petits pots dans les magasins de loisirs créatifs, idéal pour débuter. En général, plusieurs couleurs sont proposées (au minimum blanc et gris, les plus classiques).

Étant un peu "mosaïque-maniaque", je me fournis plutôt rayon bricolage et j'utilise des gros sacs de 5 kg de la marque Bostik. Il est possible de colorer soi-même son ciment en y incorporant de la peinture acrylique (mais prévoir alors une quantité suffisante pour pas se retrouver confronté à un problème de teintes différentes en cours d'ouvrage). 


Au niveau du ciment, c'est le système D qui règne chez moi. J'effectue le mélange dans des récipients, en général, de vieux pots de fromage blanc (un par couleur de ciment, les colorations sont tenaces). J'utilise une ancienne cuillère de dosage de cappuccino pour faire le dosage (une dose d'eau pour trois de ciment en principe, voir votre étiquette, c'est toujours précisé). Un autre cuillère me sert à déposer le ciment sur ma mosaïque.


J'applique le ciment avec une raclette mais la vieille spatule de pâtisserie ci-dessous a fait l'affaire pendant quelques années. Ce qui est utilisé pour la mosaïque ne servira que pour ma mosaïque. Les gants sont indispensables lors de la pose du ciment. Les produits sont irritants pour les yeux, les voies respiratoires et la peau donc à utiliser avec précautions et autant que possible dans une pièce aérée.


La marche à suivre est très simple, on recouvre toute la mosaïque de ciment. On étale bien à l'aide de la raclette en faisant attention à combler tous les interstices. On laisse sécher 20-30 minutes (encore une fois, se fier à l'étiquette du produit). Vous ne voyez plus votre travail, vous avez envie de paniquer ? c'est normal.


Vient ensuite la partie la plus magique, le moment où la mosaïque se dévoile... A l'aide d'une éponge ou d'une lingette éponge humidifiée, enlevez le surplus de ciment. Laissez sécher à nouveau (et oui, décidément, il vaut mieux être patient quand on fait de la mosaïque).


24h plus tard, votre mosaïque est sèche mais il subsiste un léger voile de ciment sur les carreaux. Il suffit alors de nettoyer votre ouvrage avec une chiffon légèrement humide ou imbibé de vinaigre blanc. En général, je passe ensuite un vernis fixateur de joint au pinceau mais ce n'est pas indispensable.


Je vous laisse sur ces deux photos, avant et après ciment. J'ai utilisé des ciments de différentes couleurs sur des mosaïques semblables pour vous montrer à quel point le choix du ciment est déterminant sur le résultat final. 
Le ciment noir dans ce cas donne une unité au sujet principal (la vedette, mon chat, ma muse ^^) et assombrit les couleurs. Le jaune unifie le fond alors que le blanc fragmente toute la mosaïque et éclaircit les teintes. Il n'y a pas de mauvais choix, tout dépend ce que vous souhaitez faire et l'impression générale que vous voulez donner, ce que vous voulez mettre en valeur...


Cet article n'a pas la prétention d'être exhaustif, ce n'est pas possible. Les conseils que j'ai donnés valent pour la mosaïque créative et artistique d'intérieur. Si vous vous lancez dans la mosaïque extérieure, une salle de bain alors il faut penser à utiliser des matériaux non poreux, résistants, qui ne craignent pas le gel, un ciment adéquat etc
La mosaïque, on peut en parler pendant des heures. J'ai l'impression d'avoir survolé le sujet mais j'espère juste que ça vous aidera à démarrer et vous évitera de mauvaises surprises. N'hésitez pas à me poser des questions (ça m'aidera aussi à savoir ce dont je dois parler dans d'éventuels articles sur le même thème) mais ayez bien en tête que je ne suis pas carreleur ^^

09/02/2015

Un wookie dans la neige...


Si vous aimez les gorilles dans la brume, vous aimerez peut-être les wookies dans la neige.


Les wookies, c'est l'une des espèce de l'univers Star Wars, reconnaissable tant par leur longue et volumineuse fourrure que par leur cri entre grognement et raclement de gorge.


Je suis tombée amoureuse de ce modèle de Thérèse Sharp trouvé sur Ravelry et ma super copine Elodie (celle des lapins) m'a offert le patron pour mon anniversaire. De quoi amadouer mon sale caractère de Wookie qui se manifeste encore plus aux alentours de septembre...


- Réalisées en taille femme, 78 mailles au départ.
- Tricotées avec deux pelotes de Lambswool mais avec des aiguilles 2.5 (double pointe) pour que ce soit la bonne taille pour moi.
- Terminées à temps pour affronter la neige et la glace auvergnates (franchement on se croirait sur la planète Hoth en ce moment !).


Ça a été un travail de longue haleine (et parlant d'haleine, j'irais pas renifler celle d'un wookie. J'suis sûre que ça doit sentir la croquette là-dedans).
Le jacquard, c'est comme ça, c'est long.
Il faut compter les petits carrés sur le patron, compter le nombre de mailles. Il faut faire suivre le fil derrière l'ouvrage et démêler sans cesse les fils des pelotes qui s'entortillent..


J'ai mesuré le temps qui passe en épisodes de Breaking Bad.
Pour une moufle, il faut bien compter 16 épisodes de 45 minutes.


Le pouce à tricoter en 2.5, avec 5 aiguilles et en jacquard... 
Autant vous le dire, à mi-pouce on se met à parler couramment le Wookie !


J'ai eu beau grogner et râler, il me les fallait. C'était un coup de cœur non négociable donc je me suis acharnée et j'ai même rempilé puisque je les ai faites en deux coloris. L'une des paires en kaki, l'autre en chanvre.


Je voulais offrir une des deux paires pour Noël à une copine fan ultime de Stars et maman d'un petit Ewok (bon par contre, c'est pas faute d'avoir essayé mais elle les aura pas eu dans les temps, je viens tout juste de lui donner...). Quitte à les refaire, autant les faire avec des couleurs différentes, avoir chacune notre paire unique puisqu'après tout, les wookies ont tous une teinte différente.

Source image : Wookieepedia.

Une fois finies, je ne savais plus lesquelles garder, lesquelles offrir... Les plus foncées sont plus proches de la teinte de Chewbacca... oui mais les plus claires sont plus contrastées...


Autour de moi les préférences allaient clairement pour celles marron mais je n'arrivais pas à faire un choix. On a fini par me dire "et pourquoi tu n'en fais pas une troisième paire, tout simplement ?"


Ce à quoi j'ai répondu : "Parle à ma main !!!"


Finalement j'ai opté pour les pâlichonnes. J'avais je crois une légère inclination pour elles, peut-être parce que c'est les premières que j'ai faites et que je me suis habituée à les voir dans ces teintes. Et puis argument ultime, elles allaient bien avec mes fringues ;)


Voilà, mission accomplie !
Et j'avoue, je me la raconte grave avec mes moufles...