25/01/2016

Les moutons sous la neige.

J'ai l'impression que toutes les tricoteuses, cet hiver, se sont donné le mot pour tricoter ce petit bonnet mouton
Il faut dire qu'il est terriblement irrésistible !


Pour ma part, je n'ai même pas le mérite de dire "c'est moi qui l'ai fait" puisque c'est ma maman qui a joué des aiguilles pour me l'offrir à Noël. Je me suis contentée de choisir la laine et les couleurs.


J'ai opté pour la Karisma de Drops : gris foncé, gris moyen et écru parce que c'était les couleurs qui me venaient en tête en pensant aux deux moutons sous la neige, dans la prairie située à côté de la maison de mes parents. C'étaient aussi des couleurs toutes douces qui évoquaient pour moi le calme qu'on ressent quand on regarde des animaux pâturer et de la neige tomber.


J'adore tricoter mes propres trucs mais j'avoue c'était super agréable aussi de re-goûter au luxe d'avoir quelqu'un qui tricote pour moi ! 


Au niveau du modèle Baa-ble Hat qui se trouve gratuitement ici, rien n'a été modifié. J'ai juste choisi de ne pas mettre de pompon. Je préfère voir le tourbillon formé par les diminutions. 


Voilà, j'ai la sensation d'être un peu un mouton en étant la énième à publier ce modèle mais je l'adore et puis après tout, peut-être que parmi vous, certains ne le connaissent pas encore... Rejoignez le troupeau des tricoteuses amoureuses des moutons ! ;)

Le prochain article, promis, ça sera un tricot original et tricoté avec mes petites mains. Il sera toujours par contre dans les teintes de noir, blanc, gris... Moi qui aime tant la couleur, cette phase ne va pas durer, la couleur ne devrait pas tarder à re-exploser sur ce blog.

21/01/2016

Maxi châle anti-grisaille


Quand le ciel est gris, Clermont et sa pierre volcanique semblent encore plus gothiques que d'habitude.



Contrairement aux apparences, cette porte ci-dessous n'est pas une porte d'église mais bien une entrée d'immeuble. Oui, une entrée d'immeuble. Il y a quelques demeures comme ça dans ma ville, je soupçonne qu'elles sont habitées par des cousins éloignés de la famille Addams


Et on ne fait pas les choses à moitié quand on fait dans le lugubre. Quiconque a entendu siffler le vent entre les tours de la cathédrale dans la nuit épaisse voit ce que je veux dire...

 
Mais moi, j'aime bien tout ça parce que j'ai une astuce ultime pour ne pas sombrer dans la grisouille et la déprimouille des longues journées hivernales : tricoter une grosse pelote de laine épaisse comme un gros nuage noir. 
Petit plus : trouver un coloris qui fait penser aux poils de son matou, même dégradé de gris foncé à gris argenté.


Et oui, c'est le grand retour de la maxi pelote de laine Creative Big Moment par Rico Design. Oui, celle que vous avez déjà vu dans le plaid du nouvel an et  celle qui rêvait de tricoter de la barbe à papa. Je suis faible... je ne sais pas résister à ces immenses pelotes. Elles m'appellent, si, si je vous assure !


Réaliser ce maxi châle : à la portée de toute tricoteuse !  

J'ai utilisé des aiguilles circulaires n° 8. Bien que ce châle se tricote en aller-retour, il vous faudra un grand câble pour stocker toutes vos mailles. Là est tout l'intérêt des aiguilles circulaires. 

Il suffit de monter 3 mailles. 
Rang 1 : 1 maille endroit, 1 jeté, 2 mailles endroit  = 4 mailles
Rang 2 : 1 maille endroit, 1 jeté,  3 mailles endroit = 5 mailles
Rang 3 : 1 maille endroit, 1 jeté, 4 mailles endroit = 6 mailles
et ainsi de suite jusqu'à la fin de votre pelote. 
Endroit comme envers de votre travail, tous les rangs sont identiques donc c'est impossible de se tromper ou faire une faute d'inattention. On tricote une maille endroit, on fait un jeté et on tricote toutes les mailles jusqu'à la fin du rang. On tourne son tricot et on recommence dans l'autre sens.

En tricotant mon unique maxi pelote, j'ai obtenu un châle immense, tout en point mousse,  
léger comme un nuage et doux comme le pelage de mon chat.


  L'instant cocooning de rêve en hiver.
Le plaisir de glisser ses doigts entre ces grandes mailles... 


Et c'est pas mon chat qui vous dira le contraire, déjà à l'état de pelote il kiffe !! Je ne sais pas ce qu'il y a dans cette pelote, s'ils ont filé des fibres d'herbes à chat ou quoi, mais elle appelle tous les chats de mon entourage. Ils en sont complétement fous ! J'adore son air concentré quand il patoune là-dessus. On sent que ça plaisante pas et que c'est une affaire de pro.

 
J'aimerais vous dire qu'au saut du lit, avec la grâce de Morticia Addams, je m'enveloppe délicatement dans mon châle adoré. 



En vrai, je ressemble à une bête étrange sans forme, sans queue-ni tête, mi pleine de cheveux, mi pleine de poils.


Je ressemble donc plus à cousin Machin mais c'est beaucoup plus funky !!!! 
Yeah baby !
 

Cette laine, c'est un régal à tricoter. Elle forme de jolies rayures. Comme toutes les laines qui changent de nuances, on a toujours envie de tricoter quelques rangs de plus pour voir la nuance suivante apparaître sur nos aiguilles. C'est le genre de projet qu'on n'arrive pas à lâcher et qui avance très vite. 


Si on est bien attentif, sur la photo suivante, on commence à voir apparaître des coussinets de chat... 


Et si vous ne mettez pas le holà tout de suite, vous pouvez dire adieu à votre châle moelleux ;) 


Le chat joue à 1, 2, 3, soleil jusqu'à envahir tout le terrain mais je le laisse faire, j'crois que c'est lui qui est le plus efficace pour évoquer le plaisir à se lover dans les recoins de la laine, entre deux rayons de soleil.



Camouflage parfait ! 


En résumé, mon chat a la main mise sur mon châle...
(comme sur tous les plaids précédents)


... mais honnêtement qui parmi vous aurait le cœur de demander à cette petite bête de bouger de là?


Et puis de temps en temps, il est sympa, il me le laisse ;)

 

11/01/2016

Do You Hear The People Sing ?

C'était difficile de publier un article aujourd'hui qui ne soit pas un peu symbolique. C'est pour ça que j'ai choisi de vous parler de la comédie musicale Les Misérables. Aucun rapport avec le 11 Janvier me direz-vous. Pas si sûr...

La comédie musicale Les Misérables et moi, une grande histoire d'amour qui commence en 1998 quand ma sœur, de retour d'un séjour aux États-Unis, me la fait découvrir à travers un CD ramené dans ses bagages. C'est le coup de cœur musical immédiat : cette musique me rend dingue ! Au fur et à mesure de mes progrès en anglais, j'ai découvert les paroles et de quoi il retournait. Plus tard, je me suis plongée dans l’œuvre de Victor Hugo. Bref, d'année en année, cette musique m'a toujours suivie. Il y a tellement d'élan et de passion dans ces partitions, en l'écoutant, on se sent le cœur à vif mais terriblement vivant.

En 2012, j'ai entendu parler du film de Tom Hooper. J'aimais ce réalisateur (le Discours d'un roi fait partie de mes films cultes) ; le casting, je ne pouvais pas rêver mieux, je retrouvais même une petite partie de la clique Burton. Malgré tout, j'avais terriblement peur d'être déçue. J'avais l'habitude de la version que j'écoutais en boucle et dont je connaissais les moindres détails et inflexions de voix. Je suis très attachée aux textes, à certaines phrases, c'est d'ailleurs pour ça que je ne peux pas écouter la version française sans faire d'horribles grimaces, je la trouve atroce. Si j'aime bien Hugh Jackman, quelque part dans mon cœur, Valjean c'est Colm Wilkinson et qui sur terre peut chanter aussi bien et incarner le personnage avec autant de chaleur ?


La première fois que j'ai vu le trailer, j'me suis dit "waow, ça envoie du bois!"  mais je me suis aussi retrouvée en larmes, avec un menton tout tremblotant en quelques minutes... ce qui laissait présager que ça allait être compliqué pour moi de voir ce film. Entre la peur d'être déçue et celle de passer deux heures à sangloter, j'ai freiné des quatre fers pour le voir.



J'ai fini par me décider des années après la sortie du film. Mon homme m'a donc trouvée un jour sur mon canapé au beau milieu d'un tas de kleenex, les yeux dans un état indescriptible. Face à son regard on-ne-peut-plus perplexe, j'ai du m'expliquer : "Je regarde Les Misérables et j'en chie !!". Je ne suis pas une pleureuse dans la vie mais j'ai un rapport viscéral avec cette œuvre que je n'explique pas, qui fait qu'à chaque démarrage de chanson, je perds forme humaine pour me transformer en ruisseau.

Au final, je n'ai pas du tout été déçue par ce film. Bien au contraire ! Je n'ai jamais vu la comédie musicale sur scène mais je l'avais fantasmée des milliers de fois en écoutant l'album. Ce film, c'est comme si mes rêves avaient pris forme sous mes yeux. Visuellement il est impeccable. Il a su insuffler le grandiose nécessaire pour en faire un film tout en gardant un certain aspect théâtral et en instaurant une proximité inédite avec les personnages. Musicalement, il est ingénieux et novateur. Ils ont fait le choix de faire chanter les acteurs en live au moment du tournage, ce qui donne une vérité tout autre (Je vous laisse cette vidéo où Anne, Eddie et Hugh vous expliquent ça mieux que moi). Certes, ça me changeait de ma version fétiche mais niveau émotion, c'est tellement puissant ! On redécouvre l’œuvre sous un jour nouveau et je ne parviens pas à savoir quelle version je préfère en fin de compte.   
Quant à l'idée de faire endosser le rôle de l'évêque de Digne à mon cher Colm Wilkinson, ça ne pouvait que me faire plaisir. En dehors de l'hommage et du clin d’œil aux fans, je trouve que sa présence illumine la scène avec Valjean, comme un passage de relai que je trouve très beau. 


Parmi les choses que j'aime autour des Misérables, il y a l'affiche de Broadway. Elle reprend la fameuse illustration de Cosette par Emile Bayard. Je trouve l'idée de mêler celle-ci à un drapeau français brillante.


Il y a quelque chose qui me fascine dans cette image, quelque chose de typiquement français qui me renvoie directement au tableau de Delacroix ou aux images du 11 janvier dernier. Un subtil mélange de fragilité et de force, d'espoir et de désespoir et quoi qu'il en soit, un grand souffle de liberté


Confrontée aux actualités tragiques et à la misère sociale, cette image devenait une idée fixe dans ma tête. Sans rentrer dans les détails, je trouvais qu'à bien des points de vue, elle symbolisait mon pays. A chaque fois que j'écoute Do You Hear The People Sing ?, j'ai une irrésistible envie de descendre dans la rue et d'y construire des barricades. C'est bien beau d'être transportée par la musique mais quand ça me prend à 4 du mat, je me contiens et je me contente de griffonner de façon impulsive sur du bois.


Une fois dessinée en octobre dernier, elle est partie rejoindre les planches de bois dessinées empilées sous mon bureau qui seront peut-être un jour des mosaïques. Et puis les attentats du 13 novembre sont passés par là et le besoin de commencer cette mosaïque s'est fait pressant. 
J'ai commencé par faire les contours noirs et puis je suis restée bloquée à cette étape un bon moment. Je ne savais pas comment continuer, comment mettre de la couleur, si je devais en mettre, comment faire les ombres... La mosaïque parfois, c'est prise de tête. Comme on n'a pas le droit à l'erreur, ce n'est pas rare que je reste figée sur un point donné, surtout si le sujet me tient à cœur.  


Finalement ce weekend, je me suis donné un coup de pied dans le derrière. Il fallait tester, on verrait bien. J'ai choisi de faire Cosette entièrement en émaux de Briare et de laisser les ombres en grès cérame mat. Ainsi, ça donne un aspect ombre mais aussi un aspect saleté ou éraflures à sa peau par endroit. 


Les yeux ont été un casse-tête, j'ai dû les modifier un peu. Je suis tombée sur une forme parfaite pour faire les lèvres et tout ceci fait que son expression a changé en cours de route (les hasards de la découpe). 


Pour le fond, je voulais quelque chose de sobre. J'ai opté pour du grès cérame, le même utilisé pour le visage. J'ai un peu joué sur l'alignement pour évoquer (sans le copier scrupuleusement) les pavés parisiens


Ma petite Cosette a encore changé avec l'arrivée du ciment
Elle est moins contrastée, moins écorchée et plus spectrale.


C'est toujours compliqué de voir les choses changer d'étapes en étapes, avec son lot de bonnes et mauvaises surprises. Mais cette fois, même si elle s'est éloignée du dessin d'origine, elle me plaît. J'aime la voir tout en brillance se détacher sur ce pavé terne.


Je tenais à clore cet article sur ce passage des Misérables, du chapitre V du Tome "Fantine" :

"Le parisien est au français ce que l'athénien était au grec ; personne ne dort mieux que lui, personne mieux que lui n'a l'air d'oublier ; qu'on ne s'y fie pas pourtant ; il est propre à toute sorte de nonchalance, mais, quand il y a de la gloire au bout, il est admirable à toute espèce de furie. Donnez-lui une pique, il fera le 10 août ; donnez-lui un fusil, vous aurez Austerlitz. Il est le point d'appui de Napoléon et la ressource de Danton. S'agit-il de la patrie ? il s'enrôle ; s'agit-il de liberté , il dépave. Gare ! ses cheveux pleins de colère sont épiques ; sa blouse se drape en chlamyde. Prenez garde. De la première rue Greneta venue, il fera des fourches caudines. Si l'heure sonne, ce faubourien va grandir, ce petit homme va se lever, et il regardera d'une façon terrible, et son souffle deviendra tempête, et il sortira de cette petite poitrine grêle assez de vent pour déranger les plis des Alpes. C'est grâce à ce faubourien de Paris que la révolution, mêlée aux armées, conquiert l'Europe. Il chante, c'est sa joie. Proportionnez sa chanson à sa nature, et vous verrez ! Tant qu'il n'a pour refrain que la Carmagnole, il ne renverse que Louis XVI ; faites-lui chanter la marseillaise, il délivrera le monde."


Lire Les Misérables, c'est faire le plein de beaux sentiments, de grandeur et d’héroïsme. C'est croire en l'éducation, au progrès social, à la fraternité. Hier, un autre texte de Victor Hugo était lu Place de la République. Je trouve qu'il y a toujours un certain réconfort à s’imprégner des valeurs humanistes et républicaines qui sont dégagés par ses textes, encore d'actualité. A lire et à relire, sans cesse. 

Quant à moi, j'ai maintenant ma mosaïque pour me rappeler ce dont je souhaite me rappeler en permanence, la journée du 11 Janvier en fait partie.

04/01/2016

Transition en douceur d'une année à l'autre.

Oh non, 2015 n'a pas été l'année de la douceur, loin de là. Quelle année de merde !! Je suis désolée mais ce sont les mots qui me viennent quand je repense à l'intégralité de cette année écoulée. Du coup, j'ai eu la fin d'année amère... Comme vous tous, j'avais en tête la succession de drames qui ont marqué de façon indélébile cette année et, d'un point de vue tout personnel et égoïste, c'était dur de ne pas repenser à toutes les mauvaises nouvelles et les coups durs qui sont en plus venus faire des interférences dans ma vie et celle de mes proches. Tout ça pour dire que j'avais pas envie de sortir le champagne et les cotillons pour célébrer la nouvelle année, j'avais juste un grand besoin de douceur. 


Alors j'ai commencé par dessiner des fleurs. Quelques esquisses au crayon de papier et aux feutres (atténuées avec de l'eau) pour envoyer mes vœux. Oui, je fais partie des quelques old school qui préfèrent envoyer des cartes plutôt que d'écrire un sms ou un message destiné à tout le monde sur Facebook.


J'ai changé de fleurs selon les personnes. C'était plus drôle. Par exemple, ma sœur a eu une rose parce qu'elle a une maison normande entourée de roses, qu'elle aime s'éterniser du côté des roseraies et aussi en référence à la Rose de Versailles, manga cultissime pour nous (parfois plus connu du grand public sous le nom de Lady Oscar). Une tulipe rouge pour mon papa qui a fait un montage photo uniquement dédié à cette fleur et un lin bleu pour ma maman, fleur qui inonde son potager l'été. 
Il y a aussi eu du coquelicot, du chardon et même de la fleur à paillettes bref, de la fleur dans les boîtes aux lettres ! ;) 


J'ai rebranché le pyrograveur le temps de confectionner (à la dernière minute toujours)
des ronds de serviettes pour notre repas de Noël en duo


Renard et ours polaire, toujours.


Douceur des petit-déj' hivernaux : oranges et sablés cannelle-gingembre/chocolat-noisette...  
Un délice !! 


 L'an dernier, j'avais fait des emballages-cadeaux tout papier kraft et flocons au crochet.


J'ai gardé le papier kraft cette année mais j'ai troqué les flocons de neige contre mes cartes fleuries pour ma famille. Emballage tout en simplicité et personnalisation, des choses qui me tiennent à cœur quoi ;)


Ce n'était pas fait exprès mais ça correspondait mieux à la météo


Un temps à se la couler douce au soleil


J'ai regardé les fleurs pousser. Mon orchidée blanche me fait la joie de fleurir chaque année à Noël, pourvu que ça dure ! 
C'est peut-être débile mais j'trouve que ça ressemble à un joli cadeau de Mère Nature.


J'avais offert à ma mère et ma sœur des mini vases magnétiques en pensant que ça serait chouette d'accrocher des petites fleurs de printemps dans leur cuisine. Finalement les pâquerettes ont débarqué plus vite que prévu sur les frigos.


Avoir simultanément sur sa table de Noël, des pâquerettes et des oranges, ce n'est pas tellement courant dans la région... 


J'ai eu une chouette surprise de la part de Ahookamigurumi dans ma boîte aux lettres : un Totorooooo !! qui s'est immédiatement glissé dans ma déco de Noël. J'suis fan, il est trop beau et je kiffe tellement les petites surprises, c'est tout le sel de la vie ! Merci :)


Mon chat, lui, s'est éclaté des jours durant avec les papiers cadeaux...  
Chacun ses petits plaisirs ;) 


Quant à moi, impossible de me déloger de mon canapé ! Et c'est parti comme chaque année pour une bonne dose de Gene Kelly, de Sissi, d'Autant En Emporte Le Vent, de The Holiday et de Disney en veux-tu en voilà !  
Et Gotham !!!! (mon dieu que j'aime cette série !!!) et puis les derniers épisodes de Walking Dead (même si je continue de penser que c'est inhumain de nous laisser poireauter autant de temps pour avoir la suite !! Je vais devoir rester jusqu'en février avec cette furieuse envie de baillonner, gifler, tuer cet enfant ??!).


J'ai aussi pas mal squatté la console ! Que ce soit avec des zombis fantassins ou avec des stormtroopers, j'ai joué de la gâchette des nuits durant. Et je tiens à dire que ce n'est pas possible de jouer dans de telles conditions !! Le pouce alourdi par une tête de chat qui dort comme un bienheureux. Franchement y'avait de quoi culpabiliser à voir dodeliner sa tête à chaque coup dans le stick analogique... Bon, en vrai, j'ai plus rigolé que culpabilisé. Le côté "père ronfleur au sommeil imperturbable", c'était irrésistible ;)


Mon matou a bien profité de mon changement de rythme. Ça fait un moment qu'il a compris que certaines activités ne durent jamais 5 minutes avec moi : jouer, lire, dessiner.
J'avais commencé ce dessin avant les fêtes, j'ai enfin fini l'encrage pendant les vacances. Je n'avais pas touché à l'encre de chine depuis les cours de dessin au collège, la reprise en main n'a pas été très facile (et avec une tête de chat au milieu... comment dire, ça n'aide pas vraiment).


Les clermontois l'auront peut-être reconnue, c'est la Rue Savaron. Pour les autres, elle fait partie des rues que j'appelle les "chemins de traverse de Clermont", on la voit bien dans cet article. Il va falloir que je mette un peu de couleur là-dessus mais pour le coup, j'attends les bons conseils de ma prof. J'ai toujours eu peur de ce passage du noir et blanc à la couleur, j'ai toujours la sensation que je vais tout massacrer... J'espère améliorer ce point cette année, vraiment !


Je sais pas vous mais en général, je suis complétement flapie fin décembre. Cette année, j'avais juste l'impression qu'on avait tordu mon cerveau comme on essore une serviette pour en vider toute goutte de créativité. J'me sentais toute vidée. J'ai passé une bonne partie des vacances à zoner, à essayer de me remettre sur pied et à redonner forme à mon atelier. Bonne nouvelle : je revois à nouveau le sol ! Depuis Halloween il était caché sous différentes strates de tissus, bois, mosaïques, ficelles... Trop de créations simultanément = bordel géant dans ma tanière :)  Heureusement, le reste de l'appartement était à peu près épargné.
La seconde partie des vacances a été consacrée à mes cours, à lire les livres mis de côté et la pile de journaux qui s'entassaient...
Alors, je n'ai certes, pas grand chose à montrer sur le blog aujourd'hui mais les batteries sont à peu près rechargées, me voilà prête pour affronter la nouvelle année.


2016 devrait être une année bien chargée. Vous connaissez déjà une partie de mes projets. Rien qu'avec ça, j'aurai de quoi être bien occupée...
Mais en plus, je n'ai pas pu résister à l'appel du tricot et du prochain Festival International des Textiles Extraordinaires de Clermont (si ça ne vous dit rien, je vous laisse aller découvrir les autres articles des précédentes éditions du FITE sur mon blog). Après "Métamorphose" et "Renaissance", le thème du prochain FITE sera "Rebelle". Comment résister à ça ? Comment résister aux idées folles des tricoteuses du Kfé-tricot clermontois ?
Me voilà donc partie dans un projet collectif et un "petit" projet de yarn bombing solo, ce qui est tout à la fois excitant et effrayant :)


J'ai les idées, j'ai fait des croquis, je sais à peu près où je veux aller. J'ai commencé à récupérer des laines à droite à gauche. J'ai commencé aussi à en tricoter une partie (et à paniquer ^^). 
2016 sera donc une année créative mais tout ça sera auréolé de mystère jusqu'à septembre prochain. Jusqu'à présent, je publiais tous les lundis et parfois les jeudis. J'espère pouvoir continuer à publier les lundis, au moins une fois tous les 15 jours... et si jamais je n'arrivais à maintenir le rythme, vous savez où me trouver. Le téléphone bien greffé dans ma main, je suis souvent du côté d'Instagram ;)



Merci à tous et toutes,
pour vos passages, pour vos likes, vos commentaires
Vous n'imaginez même pas comme ça me donne de l'élan 
pour continuer, pour aller plus loin, pour tenter de nouveaux trucs...
bref, c'est bon de vous savoir là :)

Je vous souhaite à tous une belle année 2016 !